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Régions

Urgences H24. Deux exemples concrets de prise en charge avec l’initiative et le contre-projet

Entre l’initiative H24 et le contre-projet, deux visions de la médecine d’urgence s’opposent. Trois médecins livrent leur analyse.

Le choix des Fribourgeois le 9 juin déterminera la manière dont seront prises en charge les urgences dans le canton ces prochaines années.Charly Rappo-archives

Dominique Meylan

Dominique Meylan

24 mai 2024 à 18:04, mis à jour à 18:53

Temps de lecture : 4 min

Comment les Fribourgeois souhaitent-ils être pris en charge lors d’une urgence médicale? Le 9 juin, ils pourront choisir entre une initiative, qui demande la réouverture d’urgences H24 à Riaz et à Tavel, et son contre-projet qui introduit sept mesures pour améliorer l’ensemble de la chaîne de secours. Trois professionnels ont accepté de donner leur appréciation. Médecin-chef des urgences à l’Hôpital fribourgeois, Vincent Ribordy milite pour le contre-projet. Son homologue neuchâtelois Vincent Della Santa tient le même discours, malgré le maintien de deux services d’urgences à Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds. Quant aux initiants, ils ont aussi quelques soutiens dans les milieux médicaux, comme cette médecin assistante qui a travaillé dans les urgences d’un hôpital régional.