Logo

Canton

Les prix flambent dans les champs

Les conséquences de la guerre en Ukraine se font ressentir aussi dans l’agriculture fribourgeoise

Landwirtschaft Photo FN / Charly Rappo, Alterswil, 03.04.2002Rappo Charly/Charly Rappo

 Marc-Roland Zoellig

Marc-Roland Zoellig

10 mars 2022 à 22:16

Temps de lecture : 1 min

Economie » «En temps normal, les engrais azotés nous coûtent entre 28 et 32 francs les 100 kilos. Actuellement, ça peut osciller entre 90 et 98 francs.» Agriculteur à Ponthaux, Christian Moser est confronté à une véritable flambée du prix des intrants. Touchant également les produits phytosanitaires et le carburant, ce renchérissement généralisé alourdit considérablement les coûts d’exploitation du domaine de 90 hectares sur lequel il cultive des céréales, du colza, du maïs ou encore des pommes de terre.

«Cela va influer sur les investissements nécessaires à la mise en place de nos cultures de printemps, mais aussi à l’entretien des cultures semées l’automne passé», note Christian Moser. Si la guerre a considérablement accéléré et aggravé le phénomène, celui-ci inquiète depuis l’an dernier déjà. Et pour cause: les engrais, dont la Russie et l’Ukraine sont de grandes productrices, s’obtiennent à partir de gaz naturel, utilisé à la fois comme matière première et comme source d’énergie provoquant la réaction de synthèse. Or le prix du gaz a connu de fortes augmentations en 2021.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus