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Canton

Espèce invasive. La moule quagga n’a pas encore colonisé les lacs le long de la Sarine

Elle bouche les conduites lacustres et se propage à une vitesse folle, la moule quagga a colonisé les lacs de l’Hongrin et de Morat. Pour l’heure, sa présence n’a pas été détectée dans les lacs le long de la Sarine, indique le canton.

Les chercheurs ont vérifié si l’eau contenait des traces de l’ADN de la moule quagga.Charly Rappo - archives

Victoria Martin

Victoria Martin

Aujourd’hui à 14:17

Temps de lecture : 1 min

Les lacs le long de la Sarine sont pour le moment épargnés par la moule quagga, annonce le Service de l’environnement de l’Etat de Fribourg (SEn) dans un communiqué. Espèce invasive, elle avait déjà été détectée dans les lacs de Morat et de l’Hongrin. De quoi inquiéter le SEn qui annonce les résultats d’études conduites durant l’été 2024. En effet, comme l’avait relayé La Liberté, il suffit que l’espèce suive, par exemple, la rivière depuis le lac de l’Hongrin pour se retrouver notamment dans le lac de Lessoc avant de gagner les autres.

Bonne nouvelle donc, pour le moment: «Les sites en aval de la rivière Hongrin n’ont pas révélé de traces de la moule quagga. Il en va de même pour les lacs de la Sarine (lac de Lessoc, lac de la Gruyère, lac de Pérolles et lac de Schiffenen)», précise le SEn. Le lac de Montsalvens et le lac Noir en sont par ailleurs exempts. Pour mémoire, la moule quagga peut boucher les conduites lacustres. Le procédé utilisé pour la détecter consiste à vérifier la présence de son ADN dans l’eau. Si aucune méthode ne permet, pour l’heure, de lutter efficacement contre cette propagation, les autorités envisagent une obligation de signalement et de nettoyage des bateaux.

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