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Canton

«Je ne vois pas de conflit d’intérêts»

Le bureau Ennova veut dissiper les soupçons qui pèsent sur son rôle dans la planification éolienne

«Une planification cantonale n’est faite pour aucun développeur en particulier», rappelle Jean-Luc Zanasco.

 Stéphane Sanchez

Stéphane Sanchez

21 décembre 2021 à 22:20

Temps de lecture : 1 min

Entretien » Ennova sort de son silence. De janvier 2016 à mars 2017, ce bureau d’ingénieurs a réalisé l’expertise technique et la coordination des mandats d’étude pour la définition des sites éoliens fribourgeois. Ce travail, facturé 118 746 francs, a servi de base au volet éolien du Plan directeur cantonal, validé par la Confédération. Depuis octobre dernier, le rôle d’Ennova est pourtant pointé du doigt par des communes des parcs potentiels et par diverses associations. Toutes dénoncent un conflit d’intérêts. Un procès qui «frise la diffamation», estime Jean-Luc Zanasco, directeur de la société.

Il n’y a pas de conflit d’intérêts, selon vous…

Jean-Luc  Zanasco: Je ne vois pas où. D’abord, parce qu’il y a deux Ennova. Jusqu’à fin 2014, c’était une société privée, à 80% en mains d’investisseurs tessinois et à 20% en mains des Services industriels de Genève (SIG). L’objectif de la société était une prospection trop ambitieuse. Les SIG ont dénoncé cette politique. En 2015, l’actionnariat d’Ennova est passé à 100% au SIG. C’est devenu un bureau d’ingénieurs, et le personnel a fondu de 20 à 6 personnes. Alors employé SIG, j’ai été nommé directeur d’Ennova en 2015, sous la conduite d’un conseil d’administration composé de hauts cadres des SIG. Les actionnaires des SIG sont l’Etat de Genève et les communes genevoises. Ennova ne sert plus d’intérêts privés.

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