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A la Toussaint, les fleurs ne sont plus aussi présentes dans les cimetières

La tendance étant à l’urne plus qu’au cercueil, les cimetières sont moins fleuris pour la Toussaint

Les fleuristes pâtissent de la baisse de demande de décorations tombales à l'approche de la Toussaint; patron de Hertig fleurs, Adrien Hertig et divers photos d’ambiances des fleurs Photo Lib / Charly Rappo, Fribourg, 26.10.2023Charly Rappo/Charly Rappo / La Liberté

Rémi Alt

Rémi Alt

30 octobre 2023 à 18:15

Temps de lecture : 1 min

Toussaint » En cette fin octobre, les fleurs dans les cimetières sont en boutons comme si le printemps était de retour. Normalement, à cette période de l’année, les chrysanthèmes devraient faire leur apparition. Mais rien n’est plus comme avant, et pas seulement en raison du réchauffement climatique. Chez Hertigfleurs, Adrien Hertig, 5e génération à la tête de l’entreprise familiale, constate avec dépit une tendance à la baisse ces dernières années. «Dans les années 80, une semaine avant la Toussaint, nous travaillions même le soir», se souvient-il. «C’était presque comme un concours, qui aurait la plus belle tombe du cimetière.»

Manque de pot

Il évoque notamment la mort de Jo Siffert, survenue le 24 octobre 1971, soit un peu plus d’une semaine avant la fête catholique des saints: «Nous avions reçu énormément de commandes, c’était incroyable». Il relativise: «C’était un phénomène qui se constatait surtout dans les cantons catholiques. Moi qui ai fait mon apprentissage à Berne, la Toussaint était un événement comme un autre, il n’y avait pas particulièrement plus de demande.»

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