L’histoire est un éternel recommencement. Le cri d’alarme lancé jeudi passé par le grand argentier cantonal Jean-Pierre Siggen au sujet de la mauvaise situation financière de l’Etat de Fribourg a un air de déjà-vu. En juillet 2012, son prédécesseur Georges Godel émettait le même signal de détresse, sortant l’été fribourgeois de sa torpeur politique. En douze ans, la rhétorique n’a pas varié d’un iota. Les perspectives sur trois ans sont inquiétantes; le budget de l’an prochain présente, à ce stade, un découvert de 100 millions de francs. Il faut donc prendre des mesures sous la forme d’un programme d’assainissement.