Face à Donald Trump, qui veut négocier l’issue de la guerre en Ukraine avec le seul Vladimir Poutine, l’Europe fait penser à un lapereau aveuglé par le faisceau d’un phare. Divisés et dépendants des Etats-Unis, les Européens n’ont pas voix au chapitre, selon François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté.
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Aujourd’hui à 18:15, mis à jour à 18:38
Donald Trump et Vladimir Poutine vont-ils régler le sort de l’Ukraine sur le dos de cette dernière et de l’Europe dans son entier? Le locataire de la Maison-Blanche, en prenant langue directement avec le tsar du Kremlin sous prétexte de mettre fin au conflit qui ravage l’est et le sud du pays depuis trois ans, a suscité la stupeur sur le Vieux-Continent. De fait, les négociations entamées ce mardi à Riyad entre de hauts responsables américains et russes n’augurent rien de bon. Cela quand bien même les émissaires de Moscou ont tenu à préciser que Vladimir Poutine se dit «prêt» à négocier avec Volodymyr Zelensky «si nécessaire».
En 1880, le Grand Conseil refuse d’octroyer la citoyenneté suisse à un Français résidant à Fribourg au motif qu’il est juif. Ce serait impensable aujourd’hui, mais il convient de s’en souvenir, estime François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté.
