Gilbert Casasus
Aujourd’hui à 11:30
En 1952, à l’adresse de ses ressortissants, le général s’exclama: «Chaque Français fut, est et sera gaulliste.» Ce qui était vrai à l’époque, ne l’est plus depuis longtemps. Aujourd’hui, rares sont ceux qui se réclament de l’héritage de cette figure mondiale et historique. Et quel que soit le jugement que l’on puisse porter sur sa politique européenne, au bilan somme toute mitigé, nul n’est en droit de remettre en cause son action internationale. De Mexico à Phnom Penh, mais aussi en réaction aux dérives anglo-saxonnes d’une Allemagne post-Adenauer, il a toujours incarné le refus du modèle américain. Depuis lors, plus personne n’a suivi son exemple. A raison, car le monde a changé. A tort, car le monde risque de changer dans la mauvaise direction.