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Opinion. Gottéron, cette pompe à fric qui assèche les autres institutions

Alors que l’économie locale soutient massivement le club de hockey, d’autres acteurs du sport et de la culture tirent la langue. Une situation dommageable pour le canton de Fribourg, selon François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté.

La patinoire est devenue l’endroit incontournable: on y fait des affaires, on y réseaute, on s’y montre.Jean-Baptiste Morel/Alain Wicht

François Mauron

François Mauron

8 septembre 2024 à 15:30, mis à jour à 16:12

Temps de lecture : 3 min

Les temps sont durs pour les clubs sportifs de la place. Fribourg Olympic, étoile brillant au firmament du basketball suisse, a présenté récemment un déficit de 122 000 francs sur l’exercice écoulé. A Guin, chez les volleyeuses des Power Cats, le découvert atteint 200 000 francs. En badminton, Tavel-Fribourg a retiré son équipe de ligue A après 35 ans au plus haut niveau. Le FC Fribourg a coulé à des profondeurs abyssales. En hockey, le HC Sarine – qui patinait en première ligue (4e division nationale) – vient de mettre la clé sous la porte. Si chacun de ces cas est évidemment différent, ils présentent toutefois une similitude: peinant à trouver de l’argent pour couvrir leurs frais, tous ces clubs rencontrent des difficultés financières.

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