30 septembre 2022 à 22:50
Éditorial » On peut aimer ou non Ueli Maurer. Force est de reconnaître qu’il fait partie d’une espèce pas si courante en Suisse: celle des vrais animaux politiques. Droit dans ses bottes, le Zurichois incarne comme personne ce type de politicien pugnace, roué et volontiers provocateur. Comme président national de l’UDC, on lui doit notamment les affiches des moutons noirs qui avaient défrayé la chronique en 2007.
Elu conseiller fédéral en décembre 2008, il conservera une liberté de ton peu commune, quitte à fouler aux pieds la collégialité, notamment pendant la crise du Covid qui l’a vu critiquer publiquement l’action du gouvernement. Souvent évoquée par le passé, l’annonce de sa démission du Conseil fédéral intervient finalement au moment où on ne s’y attendait plus – le ministre des Finances affirmait vouloir terminer la législature – tel un ultime pied de nez à la Berne fédérale.
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