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Les éditoriaux de François Mauron

Edito.  intelligence artificielle, le syndrome de Frankenstein

Le rapport fédéral sur la réglementation de l’intelligence artificielle de ne devrait pas arriver avant fin 2024. Cette passivité fait réagir François Mauron, rédacteur en chef de «La Liberté»

François Mauron, rédacteur en chef de «La Liberté» © Charly Rappo

François Mauron

François Mauron

19 septembre 2023 à 23:25

Temps de lecture : 1 min

Edito » L’humanité n’en a pas encore pleinement conscience, mais elle est en train de vivre une révolution. Un bouleversement de grande ampleur qui va considérablement transformer les modèles économiques et sociétaux régissant la planète, à l’instar de la révolution industrielle au XIXe siècle. L’intelligence artificielle (IA) s’immisce dans nos vies. Avec ses algorithmes, ses moteurs de recherche, ses agents logiciels, ses générateurs de textes et d’images, elle redéfinit de façon brutale les notions de travail, de loisirs ou de vie privée.

L’Union européenne en a conscience, elle qui planche sur une loi destinée à encadrer les acteurs et les usagers de l’IA. Il s’agit de la première réglementation au monde dans ce domaine, prévoyant notamment de mettre en place une gestion du risque et d’empêcher les machines de générer du contenu illégal. Le projet devrait être sous toit d'ici à la fin de l’année. Toutefois, la Suisse observe les travaux de son voisin européen avec circonspection. Craignant de rater le train de l’innovation à cause d’un cadre trop contraignant, le Conseil fédéral adopte une posture attentiste.

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