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Marie Brulhart, Fribourg
9 septembre 2024 à 00:00
Le 31 octobre 2016, l’auberge de jeunesse de Fribourg vivait sa dernière nuit. Située dans l’ancien Hôpital des Bourgeois depuis 1988, elle était dotée de 77 lits et générait 9200 nuitées par an en moyenne, avec un taux d’occupation de 50%. La ville de Fribourg, propriétaire du bâtiment, avait souhaité le récupérer.
Pour la remplacer, il faudrait un bâtiment bien situé. Nous avons pensé à la caserne de la Poya qui, après avoir pris congé des soldats, puis des Ukrainiens, cherche une nouvelle affectation. Ses avantages seraient les suivants: proximité du centre-ville, de deux gares et de deux arrêts de bus, cheminement piétonnier depuis la gare principale passant entre l’Université de Miséricorde et la mensa par le sentier du Nord et celui des Casernes. Une brèche pourrait être faite dans les grillages pour faciliter l’accès.
D’après une question du Conseil général de Fribourg publiée le 4 avril 2023, «la problématique de chambres d’hôtel accessibles dans notre ville est toujours plus importante et préoccupante. Une auberge de jeunesse est une nécessité, tant pour les familles que pour les jeunes (…) En date du 28 février 2023, la RTS évoquait encore le succès des auberges de jeunesse en Suisse. Ce modèle de nuitée pourrait largement augmenter l’attractivité de notre ville et répondre à des besoins tant au niveau économique que social.»
Je repense à la découverte des Grisons par ses cols, via aussi des auberges de jeunesse. Voyager dans ces conditions devrait aussi pouvoir être réalisé dans notre ville d’art et de culture. Reste à trouver un terrain d’entente entre la faîtière des auberges de jeunesse suisses, le canton et notre ville.
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