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Courrier des lecteurs

Un taux de 0,6 pour mille, ce ne serait pas grave…


Claude Savoy, Fribourg

Claude Savoy, Fribourg

6 décembre 2024 à 14:00

Temps de lecture : 1 min

M. Castella, conseiller d’Etat, nous avoue une faute même si c’est peut-être à lui-même qu’il aurait quelque chose à avouer et presque tout le monde politique l’absout (La Liberté du 3 décembre, «Didier Castella a récidivé», «Des réactions plutôt indulgentes», lire aussi le commentaire intitulé «Le verre qui fait déborder le vase»). On entend déjà le refrain «Ah il est des nôtres…»

Il paraît que ce n’est grave, que c’est près de chez lui… et, pourquoi pas, que c’est une preuve de soutien au monde agricole et viticole? On aurait aimé une telle adhésion pour condamner les attaques contre la démocratie par certains cadors de partis politiques après les dernières votations sur les projets autoroutiers. Mais il semble qu’on ne touche pas aux chefs.

La stacause, cette curieuse maladie qui semble se plaire chez nos élus, a encore frappé. En substance, si j’ai bu, c’est à cause des apéros, à cause des attentes… Ceux qui ont perdu un proche ou qui sont touchés dans leur chair doivent-ils aussi penser que conduire avec 0,6 pour mille, ce n’est pas grave? C’est ce que laisse croire la loi fédérale sur la circulation routière. A partir de combien de pour mille cela devient-il grave?

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