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Courrier des lecteurs

Un Mot de la fin qui porte sur les nerfs…


Fabienne Porchet, Romont

Fabienne Porchet, Romont

3 mai 2024 à 16:41

Temps de lecture : 2 min

Dans le canton de Fribourg, le 1er Mai n’est pas férié mais, selon les entreprises, chômé l’après-midi pour permettre de participer à des activités syndicales. Cependant, les enfants sont invités à une sorte d’école buissonnière pour faire vivre cette jolie tradition des chants du 1er Mai, annonciateurs du réveil du printemps, depuis plus de cent ans.

A Mme Vallat, qui a signé Le Mot de la fin du 1er mai («Des airs qui portent sur les nerfs»), je recommande un ouvrage paru en 2014 à ce sujet, disponible en bibliothèque, qui lui ouvrira le cœur pour accueillir ces bambins, peut-être chaussés de bottes jaunes, et certainement, pour la plupart, portés par de belles intentions. A mon époque, qui commence aussi à dater, le cadeau de la Fête des mamans était l’un des buts de ce porte-à-porte. Mais ce dont je me souviens, ce sont aussi les sentiments d’indépendance joyeuse de cette journée à marcher dans le village et à chanter avec application pour recevoir de modestes oboles en nourriture ou en piécettes argentées.

Aucune n’était dorée, car les gens montraient du respect pour cette tradition ou alors s’exilaient en d’autres lieux, ou dans la forêt la plus proche, déjà pour y échapper. Un conseil à suivre si cette journée reste pour vous «maudite» et vous empêche un moment de solitude ou d’hiberner en paix. Mais de grâce, en vivant en terres fribourgeoises, respectez nos traditions.