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Jean-Daniel Nordmann, Prez-vers-Siviriez
24 juillet 2024 à 11:39
Ursula von der Leyen est réélue à la tête de la Commission européenne (La Liberté du 19 juillet). Le tribunal de l’UE venait pourtant d’épingler sa volonté de dissimuler les détails des contrats vaccinaux et l’identité des personnes chargées de négocier lesdits contrats. Madame Europe n’en est pas à son coup d’essai: de nombreux médias allemands la soupçonnent de plusieurs «indélicatesses» commises alors qu’elle était ministre de la Défense du gouvernement Merkel. C’est pourquoi on l’aurait «exfiltrée» à Bruxelles.
Dans quelques mois, Donald Trump, le roi de la casserole judiciaire, va sans doute remplacer Joe Biden à la présidence des USA. Joe Biden, qui fut candidat, serait mouillé jusqu’au cou – les mauvaises langues disent jusqu’au cerveau – dans les affaires louches de son fils Hunter. On pourrait multiplier les exemples pour démontrer qu’il faut désormais faire preuve d’un degré raisonnable de corruption pour être élu… Un poste de ministre ou de président devient une alternative à la prison.
Pourquoi ne pas simplifier les choses en limitant les candidatures à ceux qui vivent déjà derrière les barreaux? Les campagnes électorales se dérouleraient dans les établissements pénitentiaires. Des matons modérateurs animeraient les débats entre prisonniers. On élirait ensuite le plus apte à gouverner, le voleur le plus habile, le violeur le plus cynique ou l’assassin le plus efficace. Cette procédure réduirait les coûts exorbitants des campagnes électorales. Quant au citoyen, il saurait précisément à quoi s’en tenir. Ce serait tout bénéfice pour la transparence.
Le syndrome helvétique, très répandu chez les députés: s’occuper de trois fois rien, et de multiples façons, quelque vent administratif, suivant les saisons. Inutile de dresser la liste de ces enfantillages, en commençant par le respect ou non de la sa...
