Patrice Joye, Misery
6 septembre 2024 à 11:33
Madame Biodiversité, vous qui faites la une des médias, que savez-vous de cette initiative? «A Noël peu de monde connaissait mon existence. Uniquement les paysans qui, de moins en moins nombreux, se sont déjà mis à l’ouvrage. Avec l’aide de la recherche agronomique, jeunes et vieux apprennent, sèment des graines mieux adaptées au réchauffement. Laissent des champs sans culture. Ça se voit, les rendements et la production indigène sont moindres, ce qui augmente les achats de denrées alimentaires à l’étranger, où souvent l’industrie chimique règne en maîtresse. J’y ai vu des avions répandre du poison sur des cultures, des plantations et de petites mains œuvrant sur place. Ici un herbicide créé à base d’algues marines, donc bio, commence à être utilisé. Et les autres alors?»
Certains continuent à polluer en toute quiétude… «Chaque jour les fumées noires des usines et des bombes me rendent malade. Abeilles et insectes se font écraser. Tous ces experts du climat, de la biodiversité et autres qui ne pensent qu’à mon bien, se déplacent-ils en jets, en 4x4 ou vont-ils à bicyclette? Les chats tuent bien plus d’oiseaux que l’agriculture. Avec les régions alpines, préalpines et nos collines boisées, plus de 70% de notre territoire est naturellement diversifié. Et toi, qu’en penses-tu?»
Moi? Qu’il serait bien de tous nous y mettre. Mère Nature, généreuse, fournit les denrées nécessaires à nourrir plus de 12 milliards de personnes. Arrêtons de gaspiller! Stop au saint Fric qui transforme tout en juteux bénéfices, privant de nourriture deux milliards et demi d’humains. Que chacun balaie devant sa porte. Je dirai non à cette initiative trop extrême.
Un papa de deux enfants, divorcé, dans La Liberté du 11 septembre: «J’attends qu’ils partent pour pleurer.» Pourtant il y a l’aide sociale. Et, elle devrait être utilisable comme une route ou une subvention. Nous payons des impôts pour les ...
