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Gilles Boucher, Belfaux
9 septembre 2024 à 00:00
La lettre de Monsieur Gillyns parue le 6 septembre m’a fait bondir («A propos des jeux du cirque»). Pour lui, tout était à jeter: la cérémonie d’ouverture, le village des athlètes, la présence d’un grand nombre de nations et même les athlètes! Quel ramassis de clichés! La vue d’athlètes de tous pays s’affrontant pacifiquement serait selon lui un signe de décadence de l’Occident…
Participer aux Jeux olympiques pour un athlète est un sommet dans sa carrière, le résultat d’années d’entraînement et de persévérance. J’ai assisté aux JO et je n’y ai vu que sourire, bonne humeur et bienveillance. Les athlètes ont tous été applaudis du vainqueur au dernier, l’enthousiasme du public était incroyable dans tous les sites et Paris a été mis en valeur comme jamais.
Bien sûr, il s’agissait de la «trêve olympique» qui, hélas, ne durera pas. Mais dans ce monde injuste et cruel, ne faut-il pas profiter de ces instants de bonheur partagé? Paris et la France ont magnifiquement réussi leurs Jeux olympiques malgré un contexte politique et social difficile. Cette grande fête populaire ne mérite pas les critiques gratuites parues vendredi dernier.
Un papa de deux enfants, divorcé, dans La Liberté du 11 septembre: «J’attends qu’ils partent pour pleurer.» Pourtant il y a l’aide sociale. Et, elle devrait être utilisable comme une route ou une subvention. Nous payons des impôts pour les ...
