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Stéphane Marty, Estavayer-le-Lac
9 août 2024 à 12:56
Depuis quelques années, on entend régulièrement que les manifestations festives ont des difficultés à recruter des bénévoles, et moi, qui me fais un devoir de participer le plus souvent possible aux manifestations de ma région, je ne suis pas surpris. Les organisateurs ont la fâcheuse tendance à oublier que ce sont eux qui ont besoin des bénévoles et non l’inverse.
Il y a quelques années encore, c’était un plaisir d’aller chaque année retrouver les copains des quatre coins de la Romandie qu’on ne croisait que dans les fêtes estivales, mais on ne va pas se mentir, c’est devenu beaucoup moins intéressant. On sent que les responsables, qui certes sont aussi bénévoles que nous, sont recrutés à la hâte et non en fonction de leur compétence, ce qui ne contribue pas à la motivation des autres collaborateurs.
On peut également parler des avantages que le bénévolat nous offre et qui fondent comme neige au soleil puisque, parfois, pour toute une journée de travail, nous avons à peine droit à un sandwich avalé à la va-vite. Cette année, j’ai travaillé aussi bien dans de petites fêtes de village que dans des manifestations d’envergure mondiale. Eh bien, ce n’est pas forcément dans les plus grosses fêtes que nous sommes le mieux traités.
Alors chers organisateurs, je vous invite à faire un gros effort pour nous donner envie de revenir. Il est révolu le temps où lon venait juste pour le plaisir de voir des spectacles gratuitement. Aujourd’hui, nous exigeons, à juste titre, d’être respectés, tout comme notre travail.
Le syndrome helvétique, très répandu chez les députés: s’occuper de trois fois rien, et de multiples façons, quelque vent administratif, suivant les saisons. Inutile de dresser la liste de ces enfantillages, en commençant par le respect ou non de la sa...
