Adrien Etter, Villars-sur-Glâne
24 juin 2024 à 10:11
Je déambule dans nos zones urbaines. Je m’interroge sur le thème des îlots de chaleur. Une idée, pourtant connue, vient me visiter: est-ce que les arbres pourraient être nos alliés dans ce défi. Mon attention se pose sur les arbres qui habitent les zones fraîchement bâties. Je vois des pots en béton, souvent sur une dalle du même matériel, entouré d’une surface étanche, digne d’une douche italienne. Que serait l’envergure de canopée d’un arbre planté dans ces conditions? Le doute me vient: est-ce que ces futures canopées, autrement dit les cimes et toute la partie supérieure de ces arbres, seront capables d’apporter l’ombre désirée de nos étés à venir?
A la rue des Grand-Chênes à Villars-sur-Glâne, il y a deux magnifiques chênes, entourés de bâtiments. On dirait des «arbres ancêtres» qui sont heureusement protégés. Ils ont une canopée sublime. La circonférence des deux troncs est de quatre mètres. Leur âge est estimé proche de trois cents ans.
Notre génération va-t-elle planter de temps à autre des arbres, dans un milieu urbain, qui pourront devenir des arbres ancêtres? Ou est-ce que notre préoccupation primaire est de rentabiliser les surfaces et de planter des arbres «quota bio éco alibis»?
Le refus dans les urnes de la révision de la LPP après l’acceptation d’une 13e rente AVS par le peuple, contre l’avis du Conseil fédéral et du parlement, conforte le sentiment de perte de confiance envers nos autorités politiques. Les dépass...
