Eric Dardenne, Pont-la-Ville
10 septembre 2024 à 11:26
Trois coups de massue, cela fait mal au crâne. L’inhumation dans l’intimité d’Alain Delon (LL 22.8) qui aimait tant les femmes, les chiens, sans s’oublier, a fait couler une larme à ses admirateurs dont je fais partie. Comment réagir alors aux trois coups de massue qui lui ont succédé? Ainsi, les 75 ans des Conventions de Genève régissant le droit humanitaire avec comme triste apothéose le cimetière de Gaza où gisent désormais 40 000 victimes, principalement des femmes et des enfants laissés à leur sort par les grandes puissances. Doit-on croire Camus, qui disait que les Etats n’ont pas de conscience?
Deuxième choc, l’atteinte à la démocratie, à la presse (votre Edito du 28 août) par la décision de Tamedia de licencier 290 journalistes et imprimeurs pour contenter ses actionnaires. Simplement honteux. Enfin, cerise sur la tête, un conseiller fédéral qui laisse entendre que nous avons eu tort en 2017 de renoncer à l’énergie nucléaire et qu’il y va de la responsabilité du gouvernement de suppléer notre aveuglement. Cela relève d’une douce violence à notre encontre que l’on pourrait fort bien qualifier d’institutionnelle.
L’aile droite zurichoise de l’UDC a œuvré dans l’ombre. Adepte d’une neutralité aveugle, pure et dure, son gourou mis à pied par le Conseil fédéral a étouffé l’aile agrarienne située à sa gauche, comme d’habitude, pour reprendre la chanson de Claude François. Il est temps que la droite parlementaire se synchronise avec l’esprit insufflé par le saint patron ermite de la paix qu’a été Nicolas de Flüe, suivi par ses followers Gandhi, Mandela, le pape François, le dalaï-lama et bien d’autres éminents sages.
Un papa de deux enfants, divorcé, dans La Liberté du 11 septembre: «J’attends qu’ils partent pour pleurer.» Pourtant il y a l’aide sociale. Et, elle devrait être utilisable comme une route ou une subvention. Nous payons des impôts pour les ...
