Jean-Louis Francey, Cousset
Aujourd’hui à 10:55
A la retraite, on n’est plus rien! J’ai repris les propos d’un retraité qui n’était plus invité lors de manifestations sportives. Le malheureux n’ayant pas reçu d’invitation, il a appelé mon ami qui lui a répondu qu’il était invité, lorsqu’il travaillait, parce qu’il œuvrait dans l’intérêt de la société en question. Mais comme il est désormais à la retraite, il n’est plus sollicité.
Cet exemple n’est pas une exception, c’est peut-être la règle. Les invités de la récente soirée des Rois de La Landwehr ne représentent que des fonctions (lire l’édition de La Liberté du 13 janvier). Ce qui est donc important, c’est de se constituer un vrai réseau d’amis. Peu importe si l’origine de cette amitié est professionnelle, sportive, associative ou de voisinage, c’est important de créer ce vivier. La retraite doit être préparée, dans la tête et dans ses activités. La santé restera primordiale dans tous les cas.
Après, on reconstruit sa vie et c’est beaucoup plus simple que de travailler. On est son seul patron. Si on aime son travail, on peut continuer en diminuant ses heures. On peut faire ce que l’on aime et surtout ce dont on a toujours rêvé. La retraite est une nouvelle vie et on peut aussi décider de ne rien faire, de prendre du repos, de rêver, de lire, d’écrire et de découvrir de nouveaux horizons et de nouvelles personnes pour construire de nouvelles amitiés.
A la retraite, on peut redevenir soi-même, il n’y a plus rien à jouer. A la retraite, on peut aussi s’investir pour les siens et pour les autres. Les retraités sont une force importante sur laquelle la politique doit absolument rester attentive.