David Krienbühl, cons. général PLR, Fribourg
7 novembre 2024 à 11:49
Les routes et la conduite automobile sont synonymes de liberté. La liberté d’aller où l’on veut, quand on veut. La Constitution fédérale nous accorde cette liberté. Voulons-nous vraiment la limiter en devenant moins mobiles? Que tout le monde doive vivre là où il travaille et passer son temps libre au même endroit ne peut pas être la solution à nos problèmes de circulation. Sans compter tous les couples actifs qui auraient du mal à trouver un emploi convenable tous les deux au même endroit.
Travailler uniquement là où l’on habite constituerait une régression et une perte de progrès et de modernité. Nous pourrions tout aussi bien souhaiter revenir au Moyen Age, lorsque la plupart des gens ne quittaient jamais le village où ils étaient nés. Mais il est bien connu que l’on ne peut pas revenir en arrière. Et c’est une bonne chose.
En effet, la mobilité et la liberté dont nous disposons aujourd’hui vont de pair avec la croissance et le développement de notre pays. Et elles ont permis notre prospérité. Si nous voulons conserver ces valeurs qui nous définissent en tant que société, nous devons également conserver la liberté d’être mobiles. La liberté de choisir où l’on veut passer du temps et comment y aller.