François Beffa, Romont
Aujourd’hui à 11:39
Bravo à Pascal Bertschy qui, dans son Mot de la fin (devrais-je dire de la faim?), nous place devant nos compromissions et nos inconséquences! Dans son billet du 24 décembre 2024, il ironisait sur notre indifférence envers les populations du Proche-Orient. Dans mon quotidien préféré, j’ai aussi lu cette citation (Tolstoï): «Si vous sentez la douleur, c’est que vous êtes vivant. Si vous sentez celle des autres, c’est que vous êtes un être humain.» Face à ce qui se passe à Gaza, en Cisjordanie, au Liban et ailleurs encore, mon cœur pleure et saigne.
Je veux rester un être humain et pouvoir me regarder en face comme tel, sans honte. Mais l’impuissance me conduit à l’indignation et à la colère. Je ne veux pas céder à la haine. Alors comment stopper ces massacres? Je ne sais quoi faire d’autre que dénoncer, de cette plume, ces bébés gelés, ces familles sans soins, sans nourriture ni chauffage, qui crèvent les pieds dans l’eau, ces drones et avions tirant sur des maisons et des tentes où dorment femmes et enfants, ces hôpitaux et écoles détruits, ces convois humanitaires bloqués ou mitraillés.
Et j’ai beau écrire, lancer ou signer des pétitions, rien ne change! Ou serait-ce moi qui me trouve abreuvé de fake news, tout comme l’ONU, la Cour pénale internationale, Médecins sans frontières, la Croix-Rouge, Amnesty, La Liberté? Frères et sœurs humains, sommes-nous en train de perdre notre humanité? Comment faire pour nous regarder dans la glace, ce matin, demain, cette année, en ayant l’impression d’être encore de vrais humains, sensibles à la souffrance d’autrui? Si vous avez la recette, donnez-la moi, je vous en prie!
Ces 20 600 km2 représentent la moitié de la Suisse. Superficie modeste avec un rôle fantastique dans l’histoire du monde. Lieu de passage primordial dans l’Antiquité. Point de rencontre de trois continents. Terre des prophètes et d...
