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Courrier des lecteurs

Il faut se souvenir du passé


Jacky Brandt,  chef d’entreprise à la retraite, Bulle

Jacky Brandt, chef d’entreprise à la retraite, Bulle

Aujourd’hui à 10:45

Temps de lecture : 2 min

Après l’ère agricole, la Suisse épargnée par la guerre il y a huitante ans développa l’économie de marché. Les Trente Glorieuses suivront. Nombre de prestations ont alors changé la vie des habitants. L’introduction de l’AVS (1946) sera bienvenue même si au début mon grand-père ne voulait pas s’y soumettre. En 1950-1955, la durée de travail s’élevait encore à 10 heures par jour et 60 par semaine, le salaire moyen à 2 fr. de l’heure et la miche de pain à 50 centimes le kilo.

A l’époque, le conseiller fédéral Max Petitpierre, grâce à sa vision et à son audace, fut un des premiers hommes d’Etat à renouer avec l’Empire du Soleil levant, abandonné du monde après l’atroce destruction atomique lors de la Seconde Guerre mondiale. Avec le Japon, il va créer des liens d’échanges économiques qui perdureront. Les rapports commerciaux directs vont s’étendre à d’autres pays. Ces raisons motivent encore aujourd’hui le Conseil fédéral à traiter directement avec ses partenaires.

En Suisse, nous n’évaluons pas suffisamment les avantages dont nous disposons. L’économie actuelle est pourtant en légère perte de vitesse comme chez nos voisins directs (France, Allemagne et Italie). Il suffirait qu’une situation difficile éclate pour que l’argent ne soit plus l’unique moteur autant pour les riches que pour les personnes de la classe moyenne. Au lieu de consommer toujours plus, un changement de comportement ne peut dépendre que de chacun de nous! Sobriété, sagesse et volonté ne sont-elles pas les mots de référence pour réagir? Pourquoi ne pas rappeler aux jeunes et aux futurs cadres les surprises d’un éventuel avenir incertain?

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