Nelly Baron Mauroux, Bulle
9 mai 2024 à 00:00
Je viens de lire l’article «Mon corps était nimbé de lumière» dans la page Religions de votre édition du 4 mai. Je ne mets aucunement en doute les expériences de NDE (near death experience, ou expérience de mort imminente, EMI, en français), j’en ai vécu une moi-même il y a bien longtemps, lors d’un petit arrêt cardiaque.
Cependant, une question me tracasse: dans tous les récits abondamment cités, pourquoi ne parle-t-on jamais des expériences négatives? Peur de susciter une crainte, de décrire des sentiments moins lumineux, de perturber et, au contraire, de rassurer les gens et de leur donner confiance en Dieu?
Pour ma part, je peux témoigner que cette NDE n’a suscité qu’angoisse, noirceur, vide, abandon, solitude absolue. C’était juste terrifiant. Je flottais dans le néant, le noir, aucune lumière, aucun espoir… La vie m’avait quittée par le haut du crâne, c’était comme si elle avait été aspirée. L’expérience en elle-même n’a pas duré très longtemps, quelques minutes peut-être et je me suis retrouvée assise au bord de mon lit (j’étais seule). Il ne faut plus me parler de bien-être, d’amour, de lumière.
Il me semble dès lors justifié d’évoquer également et en même temps la possibilité qu’une NDE puisse être très négative et angoissante. Pour ma part, cela ne m’a aucunement enlevé la peur de la mort.
Dans ce pays, l’UDC dicte de plus en plus le chemin à suivre aux moutons du PLR et du Centre. Il exerce sa prédominance idéologique sur ces deux partis qui adoptent pleinement ses thèmes dans le domaine de l’asile, de la migration, des droits humains e...
