Bernhard Amacker, Corpataux
Aujourd’hui à 16:11
J’ai lu avec intérêt l’article intitulé «La nouvelle taxe fait grincer des dents» du 25 janvier sur l’imposition des véhicules électriques. Je tiens à ajouter un point à ce sujet. Il s’agit de la considération de la valeur énergétique, consommée lorsqu’un véhicule circule. Valeur énergétique d’un litre de diesel: 12,6 kWh (valeur énergétique de 1 kg) x 0,82 (densité du diesel à 15 °C) = 10,32 kWh.
Donc, un véhicule à moteur thermique avec une consommation (très modérée) de 3,2 l/100 km de diesel, brûle une énergie qui équivaut à 33 kWh. Un véhicule électrique, lui, consomme entre 13 et 20 kWh/100 km (énergie qui équivaut de 1,5 à 2 litres de diesel).
Dans l’article, vous citez M. Brischoux, de l’Office de la circulation et de la navigation (OCN) à Fribourg: «Il faut surtout encourager l’acquisition des véhicules qui consomment le moins possible.» Sous cet angle de vue, il est évident que cette fameuse étiquette énergétique ressemble à une jauge, déformée au détriment des propriétaires de véhicules électriques.