Gérard Bourquenoud, Fribourg
19 août 2024 à 16:25
Une fois n’est pas coutume, j’aborde le sujet de notre agriculture et tout particulièrement de la jeunesse qui s’engage dans les métiers de la terre. Qu’ils sont nombreux les jeunes gens et jeunes filles qui ont acquis leur formation dans les écoles d’agriculture de Suisse romande et manifestent une volonté exceptionnelle de travailler au grand air et de cultiver des terres destinées à nourrir le peuple.
Le problème le plus épineux à résoudre dans un proche avenir n’est autre que le réchauffement climatique, qui va contraindre la paysannerie à envisager des changements dans les différentes productions céréalières et alimentaires. Tous ces jeunes gens et jeunes filles écoutent d’une oreille attentive cette terre qui vit et qui produit du blé pour le pain, des betteraves pour le sucre, des légumes et des fruits pour chaque table familiale.
Un jeune agriculteur rencontré à Grangeneuve m’a dit: «Je vais rester optimiste, malgré le pessimisme de certains collègues qui constatent au quotidien que des terres à cultiver disparaissent du paysage pour la construction de villas et de bâtiments locatifs qui poussent comme des champignons dans bon nombre de villages.» Et si l’industrie continue à faire main basse sur les terres agricoles, comme c’est le cas avec Rolex à Bulle, un jour l’être humain n’aura plus rien à se mettre sous la dent. Une inquiétude partagée par les jeunes paysannes et paysans, qui se demandent s’il restera suffisamment de terres à cultiver dans les prochaines décennies!
Un papa de deux enfants, divorcé, dans La Liberté du 11 septembre: «J’attends qu’ils partent pour pleurer.» Pourtant il y a l’aide sociale. Et, elle devrait être utilisable comme une route ou une subvention. Nous payons des impôts pour les ...
