Therese Salzmann Müller, Fribourg
Aujourd’hui à 11:11
Nous sommes nombreux à avoir passé un week-end du 1er-2 mars en état de choc, de peur et de sidération à la suite de la mise en scène publique de Trump et Vance, de leur mépris pour Zelensky et de leur parti pris pour Poutine et la «loi du plus fort». Lire lundi 3 mars dans la Der le cynique Mot de la fin («M. Zelensky a négligé les détails») n’était pas très utile.
Pascal Bertschy en rajoute une couche et exprime à son tour ce que je considère comme du mépris pour Zelensky et de l’admiration pour Trump en donnant des conseils que Zelensky aurait dû, selon lui, prendre à cœur. Croit-il vraiment que le choix d’une tenue vestimentaire justifie la violence (chantage, menaces, dénigrement) de Trump et de Vance? Quel est l’objectif de ces lignes? Provoquer? Donner une interprétation amusante et «nonchalante» de ce qui s’est passé dans le Bureau ovale? M. Bertschy, lui aussi, rabaisse Zelensky en le traitant de mauvais élève qui n’a pas pensé aux détails qu’il décrit.
Ces lignes me font surtout mal au cœur pour les Ukrainiennes et Ukrainiens réfugiés en Suisse qui ont perdu leur vie d’avant, leur maison, leur travail, qui s’inquiètent pour leurs proches et leur pays, qui souffrent de cette terrible guerre d’agression russe. Trump ne veut pas la vraie paix, il veut juste les minerais de l’Ukraine.