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Courrier des lecteurs

Battons-nous pour le journal du matin!


Francis Maillard, Marly

Francis Maillard, Marly

3 octobre 2024 à 15:22

Temps de lecture : 1 min

Difficile de se battre pour sauver notre presse papier face aux avancées du numérique? Est-ce utopique de vouloir sauver notre journal du matin quand on peut accéder aux informations sans passer par les télévisions, les radios et les journaux? La question est grave, surtout pour les plus âgés, nous qui aimons prendre notre café en compagnie d’un journal papier qu’une personne est venue mettre dans notre boîte aux lettres. En serons-nous privés un prochain matin? Pas pour demain disent les optimistes. Il faut s’y attendre disent les pessimistes.

Dans le cadre de ce dilemme, notre journal La Liberté publie des pages blanches avec une petite légende: «Quoi de pire qu’une région qui n’a plus rien à lire?» Terribles ces pages! Elles font réfléchir. Du moins nous l’espérons, compte tenu de tout ce qui se passe dans notre pays, avec les licenciements chez Tamedia, la suppression de deux imprimeries, les fusions de grande ampleur, les «régimes minceur» dans le service public radio-TV. L’avenir n’est pas rose.

D’où l’impérieuse nécessité de soutenir nos journaux qui, chaque matin, ou deux ou trois fois par semaine, nous permettent de lire, sur le papier, des informations nationales ou internationales, aussi et surtout celles qui nous touchent de près, celles dont nous avons tellement besoin… «pour vivre» tout simplement.

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