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Courrier des lecteurs. Asile: des solutions existent, il faut aussi en parler


	Rahel Manolache, Fribourg

Rahel Manolache, Fribourg

6 août 2024 à 00:00

Temps de lecture : 2 min

En lisant l’article sur la rencontre que Nicolas Kolly organise avec des collègues de son parti UDC, afin de «commémorer» (et critiquer) les 200 jours de Beat Jans à la tête du Département de justice et police, au Centre fédéral pour requérants d’asile de la Gouglera (La Liberté du 30 juillet), je me suis demandé ce que propose l’UDC pour l’intégration et l’occupation des gens souvent traumatisés? Des abus, des problèmes et des peurs existent, et chaque délit est un de trop et doit être combattu et puni. Et la prévention efficace ne doit pas être négligée.

Je suis parfois navrée de ne lire que des problèmes sans autre solution proposée que «contrôler davantage les frontières» (lire aussi dans LL du 2 août l’interview d’une responsable de Solidarité sans frontières, «L’asile est un droit, pas un choix»). Il y a des personnes comme Mme Magdalena Waeber, de Flüchtlinge willkommen im Sensebezirk, qui s’engagent pour l’intégration et l’occupation des personnes requérantes d’asile, et qui dit: «Il est important de parler des réels problèmes et des peurs légitimes et de ne pas parler uniquement de cela en parlant de personnes réfugiées.»

Dans les Freiburger Nachrichten en mars et en avril, j’ai pu lire des articles qui ne nient pas les problèmes et montrent des solutions constructives comme le dialogue, l’intégration, l’occupation de requérants d’asile afin de lutter contre la pénurie de main-d’œuvre chez les maçons fribourgeois et des humains qui vivent à la Gouglera, des articles qui donnent d’autres informations et aussi des débuts de solutions et de l’optimisme.


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