Marine Rosset, Belfaux
3 octobre 2024 à 14:07
C’est l’histoire d’une petite fille de 11 ans qui se présente un matin d’avril dernier à la consultation d’une médecin-cheffe adjointe, spécialiste en pédiatrie et infectiologie. Cette éminente professionnelle comprend la gravité de sa pathologie, qui jusqu’à présent n’a pas pu être traitée ni identifiée par son pédiatre traitant. Celui-ci est pourtant très compétent. Il a simplement besoin d’une spécialiste qui prenne le relais. Celle-ci remue ciel et terre pour qu’on puisse enfin mettre un nom sur le mal qui affecte cette petite fille.
Durant ces jours compliqués à vivre, faits d’allers-retours au centre hospitalier, ses parents n’avaient pas le stress de longs et coûteux trajets. C’est donc l’histoire d’une jeune patiente qui a apprécié que son parcours médical débute à quelques kilomètres de sa maison, dans une langue familière. Comment est-il possible de ne pas valoriser et se battre pour que ces domaines de compétences pédiatriques ciblés puissent perdurer à Fribourg (voir La Liberté du 27 septembre, «La pédiatrie revoit ses priorités»)?
M. Johannes Wildhaber, médecin-chef du service de pédiatrie de l’HFR, prenez soin de vos collègues spécialistes, vos futurs petits patients et leurs parents vous seront incontestablement reconnaissants.
Lundi, j’ai assisté à la séance du Conseil général de Bulle, après avoir pris connaissance du rapport publié par la préfète de la Sarine concernant divers problèmes touchant au fonctionnement de nos autorités communales. Ce document met en évidence des...
