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WEF 2025. Le président panaméen défend le canal

Le président panaméen, Jose Raul Mulino Quintero, a défendu mercredi à Davos (GR) le canal du Panama, convoité par Donald Trump. Le canal n’est «pas un cadeau» a-t-il déclaré, en rappelant à quel point l’Amérique centrale en dépend.

Le président du Panama, Jose Raul Mulino Quintero, s’est exprimé à Davos lors d’une discussion organisée avec la présidente péruvienne Dina Boluarte.KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER

ATS

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Aujourd’hui à 10:43, mis à jour à 14:10

Temps de lecture : 2 min

«Le canal du Panama n’a pas été une concession ou un cadeau des Etats-Unis», a déclaré le dirigeant lors d’une table ronde organisée au Forum économique mondial (WEF) de Davos. «Le canal du Panama appartient au Panama et continuera de lui appartenir», a-t-il réaffirmé.

Le Panama est un pays unique par sa position géographique, car il relie l’Amérique du Sud à l’Amérique centrale, a poursuivi le chef de l’Etat.

Il y a les Etats-Unis, puis la Chine, certes, mais trois autres pays compte sur le Panama et son canal, a-t-il expliqué. Interrogé à la sortie, le dirigeant n’a pas voulu indiquer s’il avait parlé avec le président américain investi lundi.

Egalement présente, la présidente péruvienne Dina Boluarte a elle indiqué avoir félicité le républicain américain. La dirigeante, visée par une enquête, doit être jugée à la fin de son mandat en 2026.

Le canal «propriété» du Panama

Dans son discours, Donald Trump a réitéré sa menace de «reprendre» le contrôle du canal de Panama, voie navigable entre l’Atlantique et le Pacifique construite par les Etats-Unis, inaugurée en 1914 et transférée au Panama en 1999.

«Le canal appartient et continuera d’appartenir au Panama», avait tout de suite réagi le président panaméen. La mission du pays auprès de l’ONU a mardi exprimé sa préoccupation dans une lettre envoyée au secrétaire général Antonio Guterres.

La Chine a elle souligné n’avoir «jamais interféré» dans les affaires liées au canal du Panama. «La souveraineté et l’indépendance du Panama ne sont pas sujettes à négociation, et le canal ne doit être soumis à aucun contrôle direct ou indirect de grandes puissances», a déclaré une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d’une conférence de presse régulière.