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Dépendance. Le pétrole brûle comme jamais

La demande de pétrole enchaîne les records, avec 103,1 millions de barils par jour attendus en 2024, même si cette envolée se fera à un rythme toujours moins soutenu ces prochaines années. Le monde est tellement accro que la transition énergétique ne peut se faire sans ce combustible fossile.

Un puits de pétrole américain dans le Dakota du NordKeystone

Thierry Jacolet

Thierry Jacolet

3 août 2024 à 17:34, mis à jour le 4 août 2024 à 19:38

Temps de lecture : 4 min

Le pétrole, c’est comme la série Top model: on n’en verra jamais la fin. Même si les délégués de la Conférence internationale sur le climat de Dubai (COP28) ont gravé dans le marbre en décembre dernier la sortie de l’ère des combustibles fossiles, l’économie mondiale carbure au brut comme jamais. D’année en année, la demande enchaîne les records et 2024 n’échappera pas à la règle. Après les 102,5 millions de barils par jour (mb/j) en 2023, elle devrait culminer à 103,1 mb/j en 2024 et même 104 mb/j en 2025, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Cette croissance perd néanmoins de sa vigueur depuis 2023: + 2,3% en 2023 sur un an, + 1,08% en 2024, et elle devrait passer sous la barre des + 0,5% en 2027. Une décélération porteuse d’espoir sur fond de transition énergétique. Eclairages.

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