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Commerce. La crise en mer Rouge fait des vagues jusqu’en Suisse

Les attaques houthies ont fait fuir les bateaux commerciaux de la mer Rouge. En Suisse, la crise touche les affréteurs et les armateurs. Le consommateur est épargné, pour l’instant.


Thierry Jacolet

Thierry Jacolet

29 janvier 2024 à 11:46

Temps de lecture : 1 min

Imaginez déménager en Inde avec pour seules affaires celles que vous avez entassées dans vos valises… C’est ce qui est arrivé à une famille suisse qui a débarqué avec le strict minimum en décembre sur le sous-continent, au moment où la mer Rouge était déjà classée zone à risque sur les cartes maritimes. Chargée au port de Rotterdam, la cargaison est partie dans un navire qui s’est retrouvé coincé en chemin.

«Tous les containers ont été déchargés en Egypte», raconte Analia Esteves, responsable du département maritime chez Somatra, une entreprise genevoise de transport international qui envoie via le canal de Suez en moyenne 200 conteneurs de 20 tonnes par an. «La cargaison ne va pas arriver en Inde avant des semaines.»

Jours de retard

Au-delà de cette péripétie, les attaques de navires en mer Rouge entraînent peu de conséquences en Suisse. La crise maritime fait surtout des vagues chez les armateurs et les affréteurs. Les temps de transit s’allongent sans cesse depuis la mi-novembre et les premières agressions armées de la part des Houthis, les rebelles yéménites: entre 8 et 20 jours de retard, selon les types de transport de marchandises.

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