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Premier roman. Hélène Jacobé, ou la Chine aux poings levés

Etablie à Fribourg où elle vernira Le Lotus jaune le 23 mars, la Franco-Suisse dépeint au féminin la révolte des Boxeurs, au crépuscule de la Chine impériale.

Hélène Jacobé signe de ce nom de plume Le Lotus jaune, un ambitieux roman solidement documenté.Florian Cella

Thierry Raboud

Thierry Raboud

16 mars 2024 à 00:00

Temps de lecture : 3 min

Inspiré d’une histoire vraie, comme on dit au cinéma. Mais celle-ci nous est si étrangère, perdue dans les lointaines vapeurs d’opium qui nimbent la décadence de la dynastie des Qing, qu’une relecture contemporaine ne peut qu’éveiller la curiosité. Il faut ainsi saluer l’audace d’Hélène Jacobé, nom de plume d'une enseignante franco-suisse établie à Fribourg, qui s’adonne au roman historique en évitant les ornières, pour ne pas dire les tranchées, de ce genre si souvent voué aux champs de bataille européens. En réhabilitant l’incroyable destinée d’une fille de batelier devenue meneuse spirituelle, elle embarque son lecteur dans les remous profonds d’un Empire du Milieu parvenu à son crépuscule.


  • Hélène Jacobé, Le Lotus jaune, Ed. Favre/Héloïse d’Ormesson, 364 pp.
    Vernissage 23 mars, Payot Fribourg, 14 h à 15 h 30.