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RDC. L'ONU parle de viols et de pillages à Goma

L'ONU a relocalisé son personnel non indispensable qui se trouvait à Goma, dans l'est de la RDC, où sont entrés lundi les rebelles du M23. Des indications de viols perpétrés par les combattants et de pillages ont été relayées, a dit mardi un porte-parole à Genève.

Les rebelles du M23 et l'armée rwandaise ont désarmé les soldats congolais.KEYSTONE/EPA/MOISE NIYONZIMA

ATS

ATS

28 janvier 2025 à 10:57, mis à jour à 11:03

Temps de lecture : 1 min

"Le personnel indispensable" reste présent, a aussi affirmé à la presse ce responsable du Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA). Des tirs, y compris de mortier, étaient encore entendus mardi matin dans la ville de l'Est de la Républiquer démocratique du Congo (RDC). Des pillages et des violences contre des sites humanitaires, y compris du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) sont également menés.

L'électricité, Internet et l'accès à l'eau sont coupés. "Goma est encore hors ligne", a aussi ajouté le porte-parole. Selon une responsable du Programme alimentaire mondial (PAM) en RDC, les défis de ceux qui fuient la ville sont énormes. Environ un demi-million de personnes ont quitté leur habitation ces dernières semaines.