Logo

Histoire vivante

Le mythe du chercheur d’or chanceux

La ruée vers l’or n’a que peu profité aux orpailleurs mais a fait la richesse des financiers et industriels

Plus important mouvement volontaire de population depuis les croisades, la ruée vers l’or a débuté en 1848 le long de l’American River, dans le nord de la Californie. Ici, un groupe d’orpailleurs équipés de moyens rudimentaires, en 1850.

 Pascal Fleury

Pascal Fleury

27 février 2020 à 18:11

Californie » «De l’or! De l’or! De l’or!» Quand au mois de mai 1848, Sam Brannan, la barbe hirsute et les habits couverts de boue, ameute les passants de ses cris de bonheur dans les rues de San Francisco, en agitant ostensiblement une bouteille pleine de pépites brillantes, il sait pertinemment que la richesse s’amasse beaucoup moins aisément comme orpailleur dans les eaux glacées de la Sierra Nevada que comme vendeur de pelles et de pioches! Propriétaire du Star, un journal local de la ville portuaire, l’ex-mormon est l’un des premiers à s’être rendu dans les vallées aurifères pour observer le marché… et ouvrir un commerce de pics, écuelles et tamis achetés en gros 20 cents pour être revendus 8 à 16 dollars.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Hiver 1954. La femme sans qui l’œuvre de l'abbé Pierre n’aurait jamais existé

Il y a 70 ans, le 1er février 1954, l’abbé Pierre lançait son vibrant appel radiodiffusé en faveur des sans-abri qui mouraient de froid en France. Son «insurrection de la bonté» n’aurait pas été possible sans le soutien extraordinaire d’une femme, Lucie Coutaz. Cofondatrice et directrice administrative du mouvement Emmaüs, elle a été son alter ego durant 40 ans. Portrait.