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Migrations. La Suisse au carrefour des migrations, gros défi pour Fedpol

La Suisse est un pays attractif pour les réseaux de passeurs internationaux qui profitent de la détresse des migrants. Or, la lutte contre ce trafic ne s'effectue "pas de manière systématique et à grande échelle", révèle un rapport de Fedpol.

Les routes de la migration passent souvent par les Balkans, l'Italie, les frontières Est de Schengen, avec l'Allemagne et la Suisse parmi les destinations les plus prisées.KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER

ATS

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Aujourd’hui à 10:52, mis à jour à 10:58

Temps de lecture : 1 min

Le rapport 2024 sur "Le trafic organisé de migrants et la Suisse" publié mercredi par l'Office fédéral de la police (Fedpol) est une mine d'informations. Il explore les routes de la migration, les réseaux et les défis posés aux instances de poursuite pénale.

La lutte contre le fléau est "complexe", note le rapport. "Il s'agit souvent d'enquêtes de grande ampleur nécessitant des ressources considérables."

Europol a identifié 54 réseaux de passeurs opérant sur le continent. En 2023, environ 380'000 personnes sont entrées illégalement dans l'UE.

La Suisse est un des pays les plus impactés. Le nombre de demandes d'asile s'est monté à 30'223 en 2023, le chiffre le plus élevé depuis 2000 (à l'exception de 2015). Le nombre de sans-papiers vivant dans le pays est estimé entre 58'000 et 115'000.