Climat. La Niña devrait être de "courte durée", selon l'ONU
La Niña, associée à des températures mondiales plus basses, devrait être de "courte durée", a indiqué l'Organisation météorologique mondiale (OMM) de l'ONU jeudi. Le phénomène a commencé à se manifester en décembre.
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ATS et AFP
Aujourd’hui à 03:45, mis à jour à 03:53
Selon les prévisions des centres mondiaux de production de prévisions saisonnières relevant de l'OMM, les températures de surface de l'océan Pacifique équatorial, qui sont actuellement inférieures à la moyenne, devraient rapidement revenir à la normale, affirme l'organisation dans un communiqué.
La probabilité de retour à des conditions dites "neutres - ne dénotant ni un épisode El Niño ni un épisode La Niña - s'élève à 60% pour la période de mars à mai" et "atteint 70% pour la période d'avril à juin".
Janvier, mois le plus chaud
En décembre dernier, l'OMM avait averti que l'arrivée de La Niña serait insuffisante pour compenser les effets du réchauffement climatique. Ainsi, janvier 2025 a été le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré, relève l'organisation dans son communiqué.
Le phénomène La Niña correspond au refroidissement à grande échelle des eaux de surface dans le centre et l'est du Pacifique équatorial, associé à des variations de la circulation atmosphérique tropicale, plus précisément des vents, de la pression et des précipitations, explique l'OMM. En règle générale, le phénomène La Niña produit des effets climatiques opposés à ceux d'El Niño, notamment dans les régions tropicales.
L'OMM estime aussi que la probabilité qu'un épisode El Niño apparaisse pendant la période de prévision, à savoir de mars à juin, est "négligeable".