Mobilisation. A Londres, l’opposition russe se cherche un avenir sans Alexeï Navalny
Plusieurs dissidents de premier plan ont fait de la capitale britannique leur quartier général. Après le décès de leur figure de proue, ils tentent d’imaginer la suite de leur combat dans un climat de plus en plus répressif. Rencontre avant l’élection présidentielle.
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Julie Zaugg, Londres
14 mars 2024 à 12:48, mis à jour à 17:14
Assis en rang sur le podium, ils forment une bande improbable. Il y a la veuve, Marina Litvinenko, dont le mari Alexandre Litvinenko a été empoisonné par des agents russes avec une substance radioactive en 2006. Il y a Vladimir Ashurkov, un proche associé de l’opposant russe Alexeï Navalny, mort dans un centre pénitentiaire le 16 février dernier. Et puis il y a Ksenia Maksimova, un ancien mannequin qui dirige désormais The Russian Democratic Society, une organisation représentant la diaspora russe.