Gérard Bourqenoud, Fribourg
26 mars 2024 à 14:05
Un dessin ou une inscription réalisés avec des matières colorantes sur la peau passionnent toujours plus de gens, jeunes et moins jeunes. Il est vrai que le tatouage est à la mode depuis quelques années, ce qui nous fait dire que les tatoueurs ne sont pas à plaindre: avec le nombre impressionnant d’êtres humains qui, à l’heure actuelle, s’offrent cela, telle une amulette, il y a de l’argent mignon dans l’air. Et lorsque l’on voit des joueurs de football avec les bras, les jambes et même le visage tatoués, quand ce n’est pas tout le corps, cela ressemble à des caricatures parfois extravagantes à mes yeux.
On croise aussi parfois au supermarché des personnes habillées de telle sorte que leur tatouage soit bien visible, ce qui peut être magnifique. Autre cas, plus problématique, celui d’une femme rencontrée dans un hôpital où elle était soignée pour l’état de sa peau, un an après avoir été contrainte de supprimer quatre petits tatouages aux bras et aux jambes, lesquels n’avaient pourtant aucune apparence grotesque. Elle m’a avoué avoir enduré la souffrance, ce qu’elle ne souhaite à personne.
Une telle affliction mérite sans aucun doute réflexion, car cette femme n’est semble-t-il pas la seule à connaître un tel problème de peau dû à une réalisation pas toujours dans les règles de l'art du tatouage, même par certains professionnels.
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