Paul Doutaz, Gruyères
11 mars 2024 à 00:00
La 13e rente AVS a reçu l’aval du peuple, les retraités d’aujourd’hui et ceux de demain sont sortis vainqueurs de ce difficile scrutin. Le sénateur Pierre-Yves Maillard a apporté son concours comme tribun de grande classe. Le tribun d’origine fribourgeoise, qui fait penser à un Jean Jaurès d’Helvétie, a avancé des arguments hautement péremptoires. Il a su persuader le peuple de cette solidarité indispensable pour que ce vote soit positif: une hausse des rentes était attendue depuis des décennies.
La droite s’est montrée maladroite, se trouvant encore convalescente à la suite du choc qu’elle a subi de la déconvenue de Credit Suisse. Pour son deuxième bain national, le nouveau-né des partis, Le Centre et ses délégués, nous a laissé une impression mitigée… Lors d’une assemblée, une majorité s’est rangée derrière les barons de la finance. Pour ce scrutin aussi sensible, il aurait été tellement plus simple de faire confiance au votant en lui laissant sa liberté de s’exprimer.