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Courrier des lecteurs

Aux parents agressifs des jeunes sportifs…


Mattia Ferreri, Givisiez

Mattia Ferreri, Givisiez

17 avril 2024 à 11:40

Temps de lecture : 2 min

Depuis trop longtemps, les actes d’agressions et d’insultes de parents à l’encontre des directeurs de jeu ainsi que l’incivilité générale frisant «l’ignominie» gangrènent les pourtours des lieux de compétitions sportives. Avec ce qu’il s’est passé dernièrement dans le canton de Vaud (nombreux matches de juniors annulés après l’agression d’un arbitre par le père d’un joueur), encore une fois, au bord d’un rectangle vert, ce phénomène n’est indéniablement pas en voie de guérison.

Je parle de guérison, car c’est bien d’une maladie dont il est question. Peut-être même d’une pathologie d’origine psychologique tant elle résulte d’un déni profond de la réalité sportive ou d’un syndrome de réussite par procuration pour certains. Ce triste événement m’a remémoré une pensée survenue lors d’un match de football de juniors interrégionaux qui, reconnaissons-le lucidement, n’est de loin pas le principal réservoir des plus grands clubs de notre planète. Lors de cette rencontre, des scènes d’une insanité idiote et d’une antisportivité pathétique ont eu lieu, sur et autour du terrain, tout au long de la partie.

L’importance disproportionnée que certains parents attachaient à ce qu’il se passait sur la pelouse m’a amené à me poser une grande question: à quoi ressemblerait notre nation si les géniteurs accordaient autant d’attention aux résultats scolaires et professionnels de leurs enfants qu’ils en accordent à leurs résultats sportifs? Peut-être que notre principale inquiétude serait de trouver les fonds en suffisance afin de rémunérer toutes les personnes surqualifiées qui travailleraient dans notre pays, qu’en pensez-vous?


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