Télécommunications. Orange maintient son bénéfice net en 2024 et confirme ses objectifs
Le géant français des télécommunications Orange, à nouveau porté par ses activités en Afrique, a maintenu son bénéfice en 2024 et confirme ses objectifs pour l'année en cours, selon un communiqué publié jeudi.
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ATS, AWP et AFP
Aujourd’hui à 13:59, mis à jour à 14:08
Son résultat net pour 2024 s'est ainsi établi à 2,9 milliards d'euros (+0,3%), après une forte hausse lors de l'exercice précédent.
Le chiffre d'affaires du groupe a lui connu une progression de 1,2%, à 40,2 milliards d'euros.
L'excédent brut d'exploitation après loyers (Ebitdaal), principal indicateur de rentabilité, a atteint 12,1 milliards d'euros (+2,7%), conformément aux objectifs annoncés.
"La France a renoué avec la croissance, l'Europe a maintenu une croissance solide, l'Afrique et le Moyen-Orient ont enregistré une performance exceptionnelle", a souligné la directrice générale du groupe, Christel Heydemann, lors d'une présentation à la presse.
L'entreprise s'appuie toujours sur le dynamisme de ses activités en Afrique et au Moyen-Orient, où ses revenus sont en hausse de 11,1% à 7,7 milliards d'euros.
Son principal marché, la France, a connu des recettes stables (+0,4%), à 17,7 milliards d'euros, et un retour de la croissance de l'Ebitdaal de 0,5%, à près de 6,4 milliards d'euros.
La branche Orange Business, spécialisée dans les services aux entreprises, enregistre quant à elle un recul de son chiffre d'affaires de 2,1%, à 7,7 milliards d'euros, en lien avec "un déclin structurel des activités historiques fixes voix et data".
Le groupe a en outre confirmé ses objectifs financiers, avec une hausse attendue de l'Ebitdaal de 3% sur l'année 2025, tandis que le flux de trésorerie organique devrait être un peu plus important qu'initialement escompté, à au moins 3,6 milliards d'euros.
Christel Heydemann a également insisté sur "le nouvel accord de gestion de l'emploi et des parcours professionnels" signé début février, "qui démontre la qualité de notre dialogue social".
En vertu de cet accord approuvé par les partenaires sociaux, un dispositif de temps partiel senior sera notamment mis en place jusqu'en 2028, "sur la base du volontariat".