Climat. Omega et Nestlé décriés aux Jeux olympiques de Paris cet été

Réduire de 50% l’empreinte carbone et offrir au monde entier les Jeux olympiques «les plus décarbonés de l’histoire»: telle est la promesse du président français, Emmanuel Macron, pour les prochaines compétitions de Paris cet été. Tandis que se rapproche le jour J, les questions s’accumulent: comment concilier célébration du sport, opportunités économiques et impératifs climatiques?

Le Comité d’organisation des JO (COJO) table sur 600 000 spectateurs pour la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet prochain, 14 millions de billets vendus et 4 milliards de téléspectateurs. Il rappelle la myriade de contrats passés avec des entreprises: 5 milliards de francs pour les marchés conclus dans divers secteurs comme la construction, les transports, l’accueil et la restauration.

Pour décrocher ces contrats, il a fallu convaincre les organisateurs et la mairie de Paris en matière d’engagements sociaux et environnementaux. Dans la catégorie privilégiée de la douzaine de top partenaires, une marque biennoise fait parler d’elle: Omega, propriété de Swatch et allié historique des JO. Combien de millions l’horloger a-t-il payé pour accéder à ce club très sélect? Mystère. La liste précise de ses engagements écologiques et de réduction carbone n’est pas non plus publiée.