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Économie

Finance durable. Les scores climatiques suisses doivent encore faire leurs preuves

La Suisse dispose de son propre outil de mesure des placements durables. En près de deux ans d’utilisation, difficile toutefois de mesurer son effet. Le Conseil fédéral a repoussé une évaluation sur ce sujet.

Le nouvel outil de la Confédération pour mesurer les instruments financiers intégrera leur exposition aux énergies renouvelables. © Keystone

Maude Bonvin

Maude Bonvin

30 janvier 2024 à 02:05

Temps de lecture : 1 min

Pour parvenir à la neutralité carbone en 2050, il faudra investir 387,2 milliards de francs sur sol helvétique, soit près de 13 milliards par an, calculait l’Association suisse des banquiers (ASB) en 2020. Quatre ans plus tard, difficile de savoir où nous en sommes. Le premier obstacle? L’absence de consensus sur la manière de mesurer l’impact des produits financiers sur le climat.

Conséquence: les taxonomies diffèrent d’un pays à l’autre. L’Union européenne (UE) répartit, par exemple, les fonds en trois catégories: pas durables, soucieux de l’environnement et acteurs de la protection de la planète. Bruxelles y ajoute des critères relatifs aux droits humains et de bonne gouvernance d’entreprise. Tous les établissements financiers doivent se soumettre à cette classification.

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