Le transformateur lucernois de lait Emmi a amélioré sa rentabilité l’an dernier. Son résultat d’exploitation (Ebit) a atteint 302,7 millions, contre 258,2 millions en 2023. Un dividende réhaussé d’un franc à 16,50 francs est proposé aux actionnaires.
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ATS et AWP
Aujourd’hui à 07:52, mis à jour à 09:40
Le bénéfice net s’est lui hissé à 220,3 millions de francs, soit un bond de près de 20% sur un an, indique mercredi Emmi. La performance comprend toutefois des effets uniques, tout comme en 2023. Sur l’exercice sous revue, Emmi a vu le résultat net grevé par la réévaluation des stocks de son acquisition française Mademoiselle Desserts, alors qu’un amortissement consécutif à la cession de la filiale allemande «Gläserne Molkerei» avait pesé en 2023.
Ajusté de ces effets, le bénéfice net a augmenté de 7,2% et la marge bénéficiaire nette est passée à 5,4%. Le résultat d’exploitation avant intérêts et impôts (Ebit) ajusté a grimpé de 4,5% à 308,8 millions de francs, la marge correspondante se fixant à 7,3%. La marge opérationnelle publiée est pour sa part restée stable à 7,0%.
La performance d’Emmi a répondu aux attentes des analystes, voire les a légèrement dépassées en ce qui concerne l’Ebit ajusté.
Le groupe lucernois a attribué l’amélioration de sa rentabilité aux progrès opérationnels réalisés dans les activités à l’étranger, à la transformation continue du portefeuille et aux programmes d’efficacité.
Pour mémoire, l’entreprise de Suisse centrale a dévoilé fin janvier un chiffre d'affaires «record» de 4,35 milliards de francs en 2024, en hausse de 2,5% sur un an réalisé «dans un environnement de marché exigeant». Le fabricant de produits lactés, dont la marque Caffè Latte, de desserts et fromages avait alors surpris les marchés.
Evoquant l’exercice en cours, Emmi vise une croissance organique des ventes de 1,5 à 2,5% ainsi qu’un Ebit compris entre 330 et 350 millions de francs. Les objectifs à moyen terme sont confirmés.
Les perspectives à court terme s’annoncent incertaines pour l’économie suisse. Même si la politique commerciale de Donald Trump devrait avoir peu d’effet sur la croissance, elle a accru l’instabilité pour les analystes interrogés dans le cadre de l’indice UBS-CFA.
