L'artiste Sidi Larbi Cherkaoui présentera Ukiyo-e à Equilibre

Fribourg » Sidi Larbi Cherkaoui a pris la direction du Ballet du Grand Théâtre de Genève il y a quelques mois à peine et il s’y sent bien. L’ex-directeur, Philippe Cohen, décédé en juillet peu de temps après son départ à la retraite au terme de dix-neuf ans de carrière, avait balisé le terrain. Quittant sa ville natale, Anvers, où il dirigeait le Ballet royal, le danseur et chorégraphe belgo-marocain tourne une nouvelle page d’une trajectoire exceptionnelle, en dépit des murs homophobes et racistes auxquels il s’est parfois heurté.

Ses collaborations artistiques s’étendent bien au-delà des murs de l’opéra genevois, lui qui y invitera bientôt les moines Shaolin auprès de qui il avait trouvé refuge en Chine. Qu’il chorégraphie Starmania, joué à Paris avant Genève, ou qu’il fasse danser Beyoncé dans ses clips, Sidi Larbi Cherkaoui a l’art et le goût du décloisonnement. Pour l’heure, le chorégraphe, parmi les plus réputés de sa génération, revient sur sa première création de la saison. Entre résilience et apaisement, Ukiyo-e sera présenté demain à Equilibre à Fribourg.