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Scènes

Catherine d’Oex et les Petits Chanteurs à la gueule de bois dans un cabaret rock à paillettes au Bilboquet

La petite salle fribourgeoise réunit pour quatre représentations Catherine d’Oex et les Petits Chanteurs à la gueule de bois

Lionel Aebischer, Raphaël Pedroli et Frédéric Erard entourent Catherine d’Oex, assise. © Jean-Baptiste Morel

Elisabeth Haas

Elisabeth Haas

13 décembre 2023 à 12:05

Temps de lecture : 1 min

Musique » «Du Chantal Goya trash»: Catherine d’Oex affiche sans complexe la couleur. L’artiste et les Petits Chanteurs à la gueule de bois (les PCGB pour les intimes) ne cachent pas que leur nouveau spectacle, Ça glisse au pays des merveilles, est «clairement destiné aux adultes». Histoire de ne pas le confondre avec d’autres productions que les PCGB avaient destinées au tout public. Le titre fait référence au personnage d’Alice et à l’univers des contes pour mieux les détourner.

Ce nouvel opus tient l’affiche cette fin de semaine sur la scène du Bilboquet, à Fribourg. La première a lieu ce soir, quatre représentations au total sont prévues jusqu’à dimanche. «Venez le 16, invite Catherine d’Oex, c’est mon anniversaire!»

Leur rencontre date d’il y a quelques années, sur quelques scènes communes dans des festivals. «Et on a été invités pour une chanson de Bernard Dimey, Le cul de ma sœur», sourit Catherine d’Oex en remontant aux sources de leur complicité. C’était en 2018, au Nouvel-An des Docks, à Lausanne: «Un temps où on osait être audacieux.» Puis le gala d’anniversaire des PCGB a scellé le désir d’un opus à quatre. D’autant que «le Bilboquet nous aime bien», apprécie Raphaël Pedroli, l’un des Petits Chanteurs à la gueule de bois. Ils y ont déjà tenu plusieurs fois le haut de l’affiche.

Bouffon

En répétition au moment de l’interview, le quatuor a installé ses instruments, micros et accessoires de cabaret. C’est ce genre-là qui les relie. «J’ai un personnage bouffon avec beaucoup d’autodérision», commence Catherine d’Oex, qu’on connaît avec une perruque blonde et un boa autour du cou. «Toi, tu peux vraiment dire n’importe quoi, on est jaloux», la chambre Raphaël Pedroli. «Je peux aller loin, je peux dire des choses sur les femmes et les hommes», s’enthousiasme-t-elle.

Le rapport des femmes et des hommes, on y est. Ou plus précisément les normes et les injonctions sociales: c’est «avec une légèreté bouffonnesque» que les artistes ont creusé leur sillon d’humour «plus fin qu’il n’y paraît» en s’appuyant sur les mouvements qui revendiquent l’égalité. «On est contents d’avoir une présence féminine sur scène», approuve Lionel Aebischer, lui aussi membre des PCGB.

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