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Livres

Littérature. Rééditer les auteurs morts, ou quand l’édition touche le fonds

Réservoirs de titres à rééditer (ou à oublier), les fonds littéraires des éditeurs représentent des enjeux pas toujours simples à gérer. Tour d’horizon en Suisse romande.

Aux Editions de l’Aire, le désordre d’avant (photo) a laissé place à un inventaire plus rigoureux après la mort de leur fondateur, Michel Moret. Un prérequis à toute revalorisation du fonds.Editions de l’Aire

Maxime Maillard/Le Courrier

Maxime Maillard/Le Courrier

14 décembre 2024 à 00:00

Temps de lecture : 4 min

Ils portent bien leur nom, les fonds littéraires. Tandis qu’à la surface de la vie éditoriale scintillent les livres-événements de la littérature contemporaine, ils regrou­pent d’innombrables titres à l’ombre de listes d’inventaires pas toujours informatisées. Les éditeurs y redécouvrent parfois une pépite oubliée, qu’ils peuvent décider de rééditer, rhabillant ainsi une voix du passé dans des habits neufs.